Camille et Naïm, deux amis d’enfance, ont une passion en commun, la danse. Ils sont sur le point de monter leur propre école de danse pour tous et pour toutes les esthétiques. Mais le projet se voit quelque peu contrarié lorsque l’un d’eux choisit d’introduire l’enseignement de la danse classique. Un choix qui va conduire nos deux compères à interroger les valeurs qu’ils croyaient partager et réaffirmer leur amitié.
LE MIEUX A FAIRE est une création mise en scène par Thierry Maillard. C’est une pièce qui fait le choix d’aborder pèle mèle les thèmes de la laïcité, du respect, des assignations, du racisme, des préjugés, du harcèlement… L’objectif principale de cette rencontre est de permettre, par le biais d’une représentation théâtrale, de réaffirmer que les valeurs de la République, socle censé être commun à tous les citoyens, constituent le seul moyen de faire société.
La représentation est suivie d’un débat.
Le Mieux à Faire
Cette création fait aussi l’objet d’une étude d’impact en partenariat avec l’Université de Nantes. Le but de cette étude d’impact est de savoir si oui ou non, cette pièce de théâtre et ces échanges peuvent être utile à l’apprentissage des élèves.
Les détails de cette étude d’impact se trouvent dans le dossier ci-joint.
Lettres à Nour
Les éditions du Seuil viennent de publier un ouvrage remarquable signé Rachid Benzine, « Nour, pourquoi n’ai-je rien vu venir ? »
À l’occasion de la parution du livre, l’association La palissade, en accord avec l’auteur et avec la participation de Centre Interculturel de Documentation (Nantes) pour la diffusion, propose une adaptation de l’ouvrage mise en scène par Thierry Maillard, interprétée par Elsa et Thierry Maillard (fille et père).
L’objectif de cette rencontre était de permettre, par le biais d’une représentation théâtrale, de comprendre certains des mécanismes qui ont conduit et continuent de conduire nombre de jeunes gens à rejoindre les rangs de DAESH et/ou autres. Dans cet échange épistolaire entre un père et sa fille partie faire le djihad, de quel dialogue peut-il bien s’agir ?
Cette adaptation du livre Nour, Pourquoi n'ai-je rien venir, fût jouée 49 fois par la compagnie dans tout le département Loire-Atlantique.
Vous qui êtes sur nos seuils, entrez !
Ce concert spectacle est notre vision de l’œuvre poétique à portée universelle de Mahmoud Darwich. Une vision occidentale et résolument contemporaine. Une vision subjective héritière de plusieurs esthétiques : le happening pop’art ; la performance musicale et théâtrale ; la lumière rock et psychédélique ; le dadaïsme ; le vertige électronique ; l’improvisation…Une inspiration de grandes personnalités artistiques telles que Philippe Caubère, Michel Bouquet, Claude Nougaro, Mauricio Kagel, Pete Townshend, Jean Dubuffet, Franck Castorf…
Enfin, comme l’écrivait l’artiste plasticien américain Robert Rauschenberg (1925-2008) : Notre ambition, notre prétention est de « combler le fossé entre l’art et la vie » pendant une heure, tisser une toile éphémère entre artiste et public, tenter une osmose pour comprendre hier et aujourd’hui afin de vivre demain.
Ce projet vise tous les publics y compris les scolaires à partir de la quatrième, et sera représenté dans toutes salles de spectacles et lieux culturels.
Les poèmes…
– Trois poèmes extraits du recueil « Etat de Siège » : C’est en janvier 2002 que, reclus à Ramallah, Mahmoud Darwich a écrit ce poème en quelques quatre-vingt-dix fragments. Par ce poème fait d’instantanés, de scènes ordinaires, de pensées fugitives, il nous signifie la douleur de l’assiégé, relie le quotidien à l’espoir, insuffle le poétique dans l’horreur de l’occupation, il nous parle aussi avec simplicité des martyrs palestiniens. (Actes Sud)
– « Le Lanceur de Dés » : Ce long poème a rapidement fait le tour du monde arabe dès sa publication en juillet 2008, un mois avant la mort du poète. Emprunt d’une douce mélancolie, il résume toute une vie, en insistant sur les hasards de l’histoire qui ont permis à un enfant de Galilée, issu d’une famille modeste, d’échapper plusieurs fois à la mort et de devenir l’homme mûr qui, désormais, la sent toute proche et cherche à l’apprivoiser. (Actes Sud)
La musique…
Création originale pour Saxophones & Machines (Pédale Multi effets GT5/Boss ; Looper JamMan) et interprétation d’extraits de :
« La chanson de Solveig » – Opéra Peer Gynt de Edvard Grieg
Le ballet des poussins dans leur coque » – Les tableaux d’une exposition de Modeste Moussorgski
« Rhapsodie » pour orchestre et saxophone de Claude Debussy
Les lieux où nous nous sommes produits :
Médiathèques Jacques Demy, Floresca Guépin et Lisa Bresner – Nantes
Auditorium du conservatoire – Châteaubriant
Festival Lettre en Scène – Châteaubriant
La Motte aux Cochons – Saint-Hilaire-de-Chaléons
Liberté, Egalité, Fraternité... Laïcité
Histoire brève d’une séparation difficile.
Conférence-spectacle jouée 198 fois à ce jour dans les départements 44, 56, 35, 85, 49, 42, 01, 69, 03, 38, 07, 05, 26, 83, 74, 73, 54, 55 , 93, 29 et 37.
« La République assure la liberté de conscience. »
Article 1 de la loi du 9 décembre 1905
La loi de 1905 précise l’esprit de la séparation des Églises et de l’État et fixe les règles d’application d’une disposition datant de novembre 1789 : il s’agit, pour mettre fin à des querelles nées d’une législation peu précise, de distinguer le pouvoir spirituel du pouvoir temporel, distinction souhaitée par le républicain chrétien Victor Hugo, qui affirme dès 1850 : « Je veux l’Etat chez lui et l’Eglise chez elle. »
De l’ancien régime à 2020, la cohabitation a toujours été difficile entre les Eglises et l’Etat. La loi de 1905 n’est qu’un épisode de cette longue histoire, qu’un événement émergent.
La conférence évoque la législation de 1789 à 2015, et la naissance d’une loi encore contestée, les affrontements, les assauts, les résistances, les victoires et les défaites, les difficultés d’application, les incidents, les abandons, les reniements, les remises en cause, etc.
Qu’en reste-t-il aujourd’hui : le souvenir d’une querelle sans issue ? d’une bataille sans vainqueur ? d’une dramaturgie sans dénouement ?
Le débat est ouvert.
La conférence prend des allures de spectacle :
Dans le but de dédramatiser le propos, mais sans l’amputer de son sérieux, deux comédiens-conférenciers interprètent une petite « comédie récréative et éducative » à plusieurs voix : ils citent et interprètent les dits et les écrits des antagonistes –avant, pendant et après le vote de la loi- pour restituer dans leur dimension humaine les enjeux et les avatars de ce que Jaurès nommait « la grande réforme de la Séparation, la plus grande qui ait été tentée dans notre pays depuis la Révolution française ».
A l’issue de la conférence, dans l’esprit de cette loi qui affirme dès son article 1 :
La République assure la liberté de conscience…
Un débat est ouvert avec les spectateurs, appelés à participer.
Conception de Thierry Maillard et Lucien Seroux
Interprété par Thierry Maillard et Elsa Maillard
L'ours &
La Demande en Mariage
Deux farces d’Anton Tchekhov
Ces deux pièces d’Anton Tchekhov sont toutes deux parues en 1888 et ont connues un succès immédiat en Russie. L’association La Palissade propose une adaptation de ces deux farces mises en scène par Thierry Maillard et interprétées par Lisa Massol, Elsa Maillard et Joe-Akim Paulico.
L’Ours
Cette farce en un acte d’Anton Tchekhov met en scène 3 personnages. Elena Ivanovna Popova, une propriétaire terrienne avec des fossettes aux joues, Grigori Stepanovitch Smirnov, un propriétaire terrien encore jeune et Louka le vieux valet de Popova.
Elena est veuve depuis 7 mois et refuse, au grand dam de son valet Louka, de sortir de chez elle. Elle est dérangée dans son processus de deuil par Grigori, venu recevoir les créances de son ancien mari, Nicolas. Elena ne pouvant pas rembourser cette dette le jour même, les deux tempéraments commencent rapidement à s’opposer. La confrontation entre ces deux personnages plutôt obtus aboutira à une demande de duel. Duel qui finalement révélera au grand jour les sentiments réciproques (et un peu inattendus) entre Elena et Grigori.
L’Ours, Grigori Stepanovitch Smirnov apparaît véritablement comme l’archétype du misogyne condescendant. Il est profondément persuadé de sa supériorité sur les femmes et réduit ces dernières à de simples « potinières » superficielles et imbus d’elles-mêmes. Il incarne somme toute, cet éléphant dans la pièce qu’est le sexisme latent de nos sociétés occidentales.
La Demande en mariage
Lomov, un paysan, vient demander la main de sa voisine, Natalia Stepanovna. Il est reçu par le père, Stepan Stepanovitch, qui marque son enthousiasme, et va chercher sa fille. La pièce est marqué de conflits rendant impossible une communication sereine et mettant à mal la demande en mariage de Lomov, qui se trouve submergé par sa colère. Après quelques rebondissements, où chacun des personnages se croit mourir avant de ressusciter, la demande en mariage est acceptée sans être faite, et les nouveaux fiancés entament leur vie conjugale en se querellant.
Ces deux farces sont interprétées par trois comédiens dans une installation simple et une mise en scène à l’italienne, qui font que ce spectacle peut être joué en rue comme en salle. Créées au festival d’Aurillac en août 2019, ces deux farces se sont jouées depuis dans trois départements.
Une collaboration avec l'Eclectik Brass
Mowgli et la Meute des Loups
Mowgli et la Meute de Loups " est un conte musical pour récitant et quintette de cuivres. La musique a été composée en 2019 par le trompettiste belge Marc Goris.
Le texte est une adaptation des épisodes autour du personnage de Mowgli, contenus dans le recueil de nouvelles « Le livre de la jungle » paru en 1895, écrit par l’Indo-Britannique Rudyard Kipling (1865-1936).
L'histoire raconte comment un jeune enfant élevé par des loups dans un milieu souvent hostile devient un jeune homme adulte. Comparable au célèbre « Pierre et le Loup » de Sergueï Prokofiev, les animaux personnifiés sont plus durs, plus sauvages, et moins prévisibles.
L’histoire nous entraîne dans une épopée passionnante, avec ses moments de tristesse ou d’humour, et traite de différents thèmes tels que la formation de l’identité, la confrontation avec l’étranger, l’anxiété et la sécurité. Il y est également question de respect, de séparation, d’adieu, mais aussi de la puérilité des enfants et de la sagesse des aînés.
Texte et musique s’unissent pour raconter cette histoire : la musique, au service du texte, figure les personnages, et accompagne les situations de calme ou de tension : c’est un conte dans lequel musiciens et récitant entremêlent leurs voix, et où le texte et la musique sont en parfaite osmose...
Le texte
Jos DOM est un acteur et réalisateur Belge, né en 1954, peu connu en France. Il a participé à de nombreuses séries télévisées en Belgique, et enregistré plusieurs livres audios. C’est lui qui a adapté le texte du conte, à partir des nouvelles du Livre de la jungle. L’esprit du livre a été parfaitement gardé, c’est une adaptation fidèle à l’œuvre de Kipling. C’est en 2016 que ce travail a été réalisé, en langue néerlandaise, sous le nom Mowgli van Wolvenhorde. En 2019, Bruno GEORIS a adapté le texte néerlandais en français. Bruno GEORIS est un acteur Belge, né en 1963. Après des études en Art Dramatique à Bruxelles, a une belle carrière d’acteur de cinéma, de télévision, et de théâtre. Lien vers son site https://www.brunogeoris.be/